L’utilisation de plusieurs bases de données géographiques sur une même portion du territoire conduit à manipuler des représentations du monde qui diffèrent en fonction des spécifications, de l’échelle de saisie, de la qualité, de l’actualité. Ces différences sont susceptibles d’engendrer des réponses contradictoires à une requête formulée dans un système multirésolutions suivant la représentation utilisée. L’objectif de cet article est d’exposer les premiers éléments d’une méthodologie d’interprétation automatique des différences de représentation, et de déterminer si celles-ci sont justifiées ou non au regard des spécifications. La méthodologie repose sur un processus d’appariement qui permet de relier les données, mais qui peut aussi aider à identifier des concepts communs et extraire de nouvelles connaissances.